L’équipe

L’équipe du collectif Brûle-Maison est évolutive selon les projets et les envies d’accompagnement des projets et des artistes. Actuellement, le collectif travaille avec :

Yohann Baran

Né à Nancy en 1992, Yohann Baran entame une formation en danse classique au conservatoire de Nancy avant de rejoindre l’école du Ballet du Nord – Olivier Dubois, Centre Chorégraphique National de Roubaix en 2013.
En 2015, il créé un solo sous la direction de Jean-Yves Ruff et Caroline Macardé pour l’opéra Idomeneo de W. A. Mozart, création à l’Opéra de Lille. Il intègre l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine (CNDC) pour la promotion 2015-2017.
Il participe au concours « Shake shake shake #3 » (2016) organisé par le Ballet du Nord – Olivier Dubois et remporte le premier prix avec son solo Thymbra, qui inaugure une recherche personnelle sur le mouvement frénétique jusqu’à son épuisement.
Entre 2017 et 2019, il participe à la reprise de Gala de Jérôme Bel dans le cadre du Next Festival, danse dans la nouvelle création Bataille 93.03 de Régis Obadia, intégre la compagnie Liminal (Aurélien Richard) et rejoint l’équipe de la compagnie François Stemmer pour le projet Je est un(e) autre. En 2019, Yohann rejoint l’équipe de Daniel Larrieu pour la recréation de Romance en Stuc ainsi que celle du Ballet du nord — CCN et Vous pour la création de Adolescent et 4m2 (2020) de Sylvain Groud. La même année, il prend part à la création d’Aurélien Richard, Tempo ainsi qu’à Nos désirs font désordres de la compagnie Sine Qua Non Art en collaboration avec l’artiste plasticien Fabio Motta avec qui il continue de travailler sur différentes création dont Catching Lions needs a thousand dogs (2024).
Depuis l’été 2021, il débute une nouvelle collaboration avec le chorégraphe Pierre Rigal (Hasard, 2021, Ballet Jogging, 2024 …) .
En parallèle à son activité d’interprète, Yohann développe ses recherches personnelles dans la continuité de son premier solo Thymbra (2017). Ainsi il créé Jay solo inspiré du roman gothique Le Corps Exquis (2019-2024) et participe à la création de Judith JHP (2023).
yohannbaran.wordpress.com

Nolwenn Ferry

Nolwenn Ferry étudie au Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz de 2011 a 2014 avant d’intégrer le CNDC Centre National de Danse Contemporaine d’Angers sous la direction de Robert Swinston en 2015. Lors de sa formation, elle participe à des créations de chorégraphes invités (Hervé Robbe, Aurélien Richard, Thomas Lebrun, Raphaëlle Delauney, Robert Swinston) ainsi qu’à des pièces de répertoires (Maurice Béjart, Rudolph Laban, Alwin Nikolais, Trisha Brown, Merce Cuningham). Durant cette période suit également des enseignement à la  Folkwang University of Art à Essen.
En 2017, elle obtient son diplôme de danseuse professionnelle ainsi qu’une licence arts du spectacle-danse. La même année, elle intègre la formation au Pont Supérieur (Nantes) où elle obtient le Diplôme d’État de Professeur de danse contemporaine.
Depuis Nolwenn est danseuse interprète au sein de la compagnie Les alentours rêveurs dirigée par Serge Ambert, elle intervient au CCN de Nantes auprès d’Ambra Senatore comme pédagogue, artiste chorégraphique et danseuse (solo Pas au tableau et duo Petits pas) et danse dans la reprise de rôle d’À l’ouest d’Olivia Grandville.
Depuis 2018 Nolwenn travaille sur sa propre matière chorégraphique dans le cadre de la Compagnie C’hoari, créée avec Pauline Sonnic. Avec ce projet, elle s’est engagée dans une recherche in situ et de rencontre entre danse traditionnelle et danse contemporaine avec des pièces comme TSEF ZON(E) inspirée du fest noz breton, Distro (2022) ou la prochaine création Fiskal (2024).
Cie C’hoari

Benoit Villain

Né en 1977, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Dunkerque (2001) et membre de la 11e session curatoriale de l’école du Magasin – Centre National d’Art Contemporain à Grenoble (2001/2002), Benoit Villain est artiste et commissaire d’exposition. Responsable de la programmation artistique et culturelle au LaM, Lille Métropole Musée d’art moderne d’art contemporain et d’art brut, il anime une réflexion sur la place des arts performatifs dans le cadre muséal. Cette réflexion porte sur la perception et la compréhension du caractère contemporain de l’œuvre et explore les dimensions du geste et du temps dans les processus artistiques.
En tant que commissaire d’exposition il a réalisé divers projets parmis lesquels : Xéros, Projet Mobile et Reproductible sur les sexualité et l’espace (Le Magasin – CNAC, Grenoble, 2002), Over the Rainbow (Lille et Nantes 2008/2009), La Ville Inadaptée (La Tôlerie, Clermont-Ferrand, 2013), Le LaM vu par Anouk Grinberg (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2020), ou encore Under the Sun (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2022). Il est co-commissaire de l’exposition L’Univers Unique (Centre Culturel de Menin, Belgique, 2024).

Il est membre de C-E-A association française des commissaires d’exposition. Il est également co-président de 50°Nord 3°Est, Pôle arts visuels Hauts-de-France & territoires transfrontaliers.

Depuis 2018, Benoit Villain s’est engagé dans de nouveaux projets en redéveloppant une production plastique personnelle qui interroge notre rapport à l’histoire. A travers une production de dessins, de publications, d’installations, de vidéos, de performances, sa recherche interroge la dimension productiviste de l’art contemporain particulièrement dans le domaine des images. Il s’agit pour lui d’interroger la matière de l’image, cette matière qui constitue le visible et définie, en creux, l’invisible. Il se positionne ainsi dans une posture d’artiste « relecteur d’images ». Réactiver la visibilité et la mémoire d’une image c’est, en quelque sorte, construire de nouvelles interprétations entraînant leur relecture dans un espace entre l’ère de la reproductibilité technique des images et celle des technologies du numérique.
Benoit Villain