Né en 1977, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Dunkerque (2001) et membre de la 11e session curatoriale de l’école du Magasin – Centre National d’Art Contemporain à Grenoble (2001/2002), Benoit Villain est artiste et commissaire d’exposition. Responsable de la programmation artistique et culturelle au LaM, Lille Métropole Musée d’art moderne d’art contemporain et d’art brut, il anime une réflexion sur la place des arts performatifs dans le cadre muséal. Cette réflexion porte sur la perception et la compréhension du caractère contemporain de l’œuvre et explore les dimensions du geste et du temps dans les processus artistiques.
En tant que commissaire d’exposition il a réalisé divers projets parmis lesquels : Xéros, Projet Mobile et Reproductible sur les sexualité et l’espace (Le Magasin – CNAC, Grenoble, 2002), Over the Rainbow (Lille et Nantes 2008/2009), La Ville Inadaptée (La Tôlerie, Clermont-Ferrand, 2013), Le LaM vu par Anouk Grinberg (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2020), ou encore Under the Sun (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2022). Il est co-commissaire de l’exposition L’Univers Unique (Centre Culturel de Menin, Belgique, 2024).
Il est membre de C-E-A association française des commissaires d’exposition. Il est également co-président de 50°Nord 3°Est, Pôle arts visuels Hauts-de-France & territoires transfrontaliers.
Depuis 2018, Benoit Villain s’est engagé dans de nouveaux projets en redéveloppant une production plastique personnelle qui interroge notre rapport à l’histoire. A travers une production de dessins, de publications, d’installations, de vidéos, de performances, sa recherche interroge la dimension productiviste de l’art contemporain particulièrement dans le domaine des images. Il s’agit pour lui d’interroger la matière de l’image, cette matière qui constitue le visible et définie, en creux, l’invisible. Il se positionne ainsi dans une posture d’artiste « relecteur d’images ». Réactiver la visibilité et la mémoire d’une image c’est, en quelque sorte, construire de nouvelles interprétations entraînant leur relecture dans un espace entre l’ère de la reproductibilité technique des images et celle des technologies du numérique.
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Born in 1977, Benoit Villain is a graduate of the Ecole des Beaux-Arts in Dunkerque (2001) and a member of the 11th curatorial session at the Ecole du Magasin – Centre National d’Art Contemporain in Grenoble (2001/2002). He is an artist and curator. He is responsible for artistic and cultural programming at LaM, the Lille Métropole Museum of Modern Art, Contemporary Art and Art Brut, and is leading a reflection on the place of the performing arts in the museum environment. This reflection focuses on the perception and understanding of the contemporary nature of the work, and explores the dimensions of gesture and time in artistic processes.
As an exhibition curator he has produced a number of projects, including Xéros, Projet Mobile et Reproductible on sexuality and space (Le Magasin – CNAC, Grenoble, 2002), Over the Rainbow (Lille and Nantes 2008/2009), La Ville Inadaptée (La Tôlerie, Clermont-Ferrand, 2013), Le LaM vu par Anouk Grinberg (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2020), and Under the Sun (LaM, Villeneuve d’Ascq, 2022). He is co-curator of the exhibition L’Univers Unique (Menin Cultural Centre, Belgium, 2024).
He is a member of C-E-A, the French association of exhibition curators. He is also co-president of 50°Nord 3°Est, Pôle arts visuels Hauts-de-France & territoires transfrontaliers.
Since 2018, Benoit Villain has embarked on new projects, redeveloping a personal plastic production that questions our relationship with history. Through a production of drawings, publications, installations, videos and performances, his research questions the productivist dimension of contemporary art, particularly in the field of images. For him, it’s a question of questioning the material of the image, the material that constitutes the visible and defines, in a hollow way, the invisible. In this way, he positions himself as an artist who ‘reads images’. To reactivate the visibility and memory of an image is, in a way, to construct new interpretations that lead to their rereading in a space between the era of the technical reproducibility of images and that of digital technologies.